SAINT-JEANNET DEMAIN

SALLE MUNICIPALE

Le développement de la vie associative sur la commune ces  dernières décennies rend le besoin de salle municipale criant.

Jean-Michel Sempéré et son équipe en avaient d'ailleurs fait un leItmotiv de leur campagne électorale en 2008 en déclarant à l'époque que la chapelle Saint Jean-Baptiste ne répondait pas aux besoins.

La précédente municipalité de Gérard Nirascou avait mis au point un projet séduisant. Un bâtiment neuf de 240m2 à l’entrée du village qui permettait de doubler la capacité de la chapelle sur un terrain appartenant à la municipalité. Il aurait coûté , après déduction des nombreuses subventions obtenues, la modique somme de 200 000 euros aux contribuables Saint-Jeannois.

L’enquête publique avait confirmé l’adhésion des Saint-Jeannois à ce projet, d'un rapport qualité/prix inespéré.
Tout était prêt : permis de construire obtenu, enquête publique favorable, financement bouclé. Les travaux devaient commencer à l’automne 2008.

Malheureusement, les élus de la nouvelle majorité se sont empressés dés leur arrivée de jeter ce projet au panier sans prendre soin de consulter les Saint-Jeannois, contrairement à leur promesse, au motif qu'elle "ne semblait pas répondre aux besoins des Saint-Jeannois"

Pour finir par réaliser à la place un réaménagement luxueux (et extérieurement discutable) de la chapelle auparavant tant décriée par eux, qui réduit la surface utilisable à 107m2 et la capacité d'accueil à 99 personnes debouts pour la somme astronomique de plus de 450 000 euros.

 
Et malheureusement, après 5 ans de mandat de monsieur Sempéré, il n'y a toujours pas de salle répondant aux besoins des Saint-Jeannois, malgré l'argent dépensé. 

Logements sociaux à Saint-Jeannet: Etat des lieux

Beaucoup de promesses, de gesticulations et surtout de dépenses pour un bien maigre résultat.

1-QUE DIT LA LOI?

En théorie, selon la loi SRU du 13 décembre 2000 le nombre de logements sociaux sur la commune de Saint-Jeannet devrait atteindre 330 en 2015, et 380 en 2020, en tenant compte de l’augmentation envisagée du nombre de résidences principales sur la commune.

En réalité, la règle qui s’impose à la commune est celle fixée par le PLH (Programme Local de l’Habitat) de la Métropole, approuvé par le Préfet et par le Conseil Municipal, qui impose l’objectif de 192 logements sociaux en 2020 (répartis en 25 logements sociaux à fin 2010 et 18 logements de plus par an jusqu’en 2020).

Le PLU (Plan Local d’Urbanisme) arrêté par la commune va au-delà  et table sur 285.

Le  prélèvement annuel (souvent nommé "amende") pour insuffisance de logements sociaux est de l’ordre de 140 euros (le calcul est en réalité très complexe) par logement social manquant.

Ce prélèvement est versé à Nice Côte d’Azur.

Ce montant peut être diminué des dépenses affectées à la production de logements sociaux lors de l’année précédente.

La loi prévoit une majoration possible, pouvant aller jusqu’au doublement  de cette "amende", lorsque les efforts de production de logements sociaux sont jugés insuffisants par le préfet.

2- OU EN EST-ON ?

Fin 2007,avant l'arrivée de la nouvelle municipalité, nous étions à 2 logements sociaux sur le territoire communal.

Aucun logement social n’ayant été réalisé sur la commune entre 2008 et le 1er janvier 2011, le préfet a appliqué la règle de la majoration maximum : le prélèvement pour 2011   s’est ainsi élevé à 93 380 euros.

En 2012, deux logements ont été rénovés à l’école primaire de La Ferrage,  pour environ 400 000€ pour 134m², soit 2980 euros du m², plus cher que du neuf. Ces logements étaient jusqu’alors attribués aux instituteurs ou au personnel communal venant de l’extérieur et avaient une vocation sociale, même s’ils n’étaient pas labellisés « logements sociaux ».

Avec ces 2 logements, nous atteignons donc  fin 2012 un total de 5 logements sociaux sur la commune, si nous y ajoutons 1 logement d’initiative privée.

Par ailleurs, un programme de 17 logements sociaux est en préparation. 

Il concerne  la réhabilitation de 5 maisons en partie inhabitées du village. (38 et 53 rue du Pontis, 23 rue du Clavas, 43 rue Saint Jean-Baptiste et 82 rue de La Lauve).

Compte tenu des procédures en cours (acquisition des 5 maisons, signature de la convention avec habitat 06, règlement de l’imbroglio successoral concernant une maison, lancement des marchés de travaux), il n’est pas garanti que ce projet se concrétise avant la fin  du mandat (mars 2014).

A notre connaissance, il n’y a pas de nouveau programme en préparation, si ce n’est un projet de réalisation de 5 logements dans une maison propriété de la commune, à proximité de l’école de La Ferrage, où logeaient jadis les directeurs (trices) de l’école. Vague projet, prévu au PLU, mais remis chaque année à l'année suivante.

Il est donc probable que le compteur restera bloqué à 5 logements sociaux fin 2013, dont 3 seulement à l'actif de la nouvelle municipalité.

En d'autres termes, beaucoup de promesses, de gesticulations et surtout de dépenses de la part de la municipalité, pour un bien maigre résultat.

Les Nouvelles de Saint-Jeannet n°6

Vous avez sans doute reçu récemment dans vos boites aux lettres le dernier numéro des nouvelles de Saint-Jeannet.

 

Vous avez la possibilité de télécharger ce document depuis notre site

 

Téléchargement Doc Nouvelles St Jeannet 6

Le bilan 2008 - 2011 du maire: LA VERITE

Nous avons tous trouvé récemment dans nos boîtes aux lettres le « bilan mi-mandat 2008 -2011 » réalisé avec l’argent de nos impôts, par le maire Jean-Michel Sempéré.

Un bilan manipulateur rempli de contrevérités et de sous-entendus contestables.

L’immense majorité des Saint-Jeannois n’est pas dupe et ne se laissera sans doute pas tromper. 

l'association Saint-jeannet Demain souhaite néanmoins rétablir la vérité, face à ce  document manipulatoire qui tente de maquiller un bilan en réalité tristement squelettique.

Nous livrons à votre jugement une sélection des contre-vérités les plus manifestes.

 1 - « Investissement doublé par habitant par rapport à la mandature précédente ».

FAUX car les investissements ont en réalité fortement baissé.

Pour vous en convaincre, nous disposons des chiffres qui permettent de rétablir la vérité. Ils figurent dans les comptes administratifs publiés chaque année. 

Le documlent administratif est le document officiel qui retrace les dépenses réelles, année par année, de la commune, contrairement au budget, qui n'est qu'un document d'intention.

Les vrais chiffres sont là: en jaune ceux de la mandature précédente, et en grisé ceux de la mandature actuelle. 

Ils sont très éloignés de la présentation qu’en fait le maire.

 

Année	Investissements
2001	862 258 €
2002	515 977 €
2003	750 846 €
2004	796 287 €
2005	506 072 €
2006	1 124 033 €
2007	562 454 €
2008	94 066 €
2009	90 009 €
2010	207 545 €
2011	1 383 796 €

Ces chiffres sont sans équivoque.Ils sont très éloignés de la présentation qu’en fait le maire.

l'amélioration constatée pour l’année 2011 (pour des dépenses par ailleurs très discutables) ne suffit pas, loin s’en faut, à rattraper les 3 premières années calamiteuses du présent mandat, les pires années en termes d’investissement qu’ait connu Saint-Jeannet depuis des décennies.

Il ressort très clairement de ces chiffres que les investissements depuis 2008 sont très très inférieurs à ce qu'ils étaient sous la mandature précédente (2001 – 2007).

Comment Monsieur Sempèrè parvient-il à en conclure que sous son mandat les investissements ont doublé par habitant ? Mystère ! Nous aimerions connaitre le détail de son calcul.

 2 - « Une progression de 58% des subventions aux associations ».

FAUX - Les subventions aux associations ont en réalité baissé.

Les membres des associations qui existaient avant 2008 seront très étonnés de cette affirmation du maire, car la plupart d’entre elles ont vu en réalité leurs subventions stagner voire diminuer depuis l’arrivée de la nouvelle municipalité.

Ce sujet intéresse particulièrement tous ceux qui s'investissent avec générosité dans la vie locale.

Là encore nous avons puisé dans les budgets et comptes administratifs pour rétablir la vérité.

En 2007, sous l’ancienne municipalité, le montant des subventions était de 132 000 € mais il ne comprenait ni les fêtes ni le festival de l’accordéon qui étaient pris en charge directement par la mairie.

Le montant des subventions aux associations en 2011, à périmètre comparable c'est-à-dire hors festival de l’accordéon (40 000 €)  et hors  comité des fêtes (19 000 €), dont les dépenses étaient auparavant assurées par la mairie, est de 116 590 €, ce qui représente en réalité une baisse de 12% par rapport à 2007. 

Voici les chiffres exacts

 

	2007	2011
Espace mômes (Crêche)	40 200 €	54 000 €
CCAS	30 000 €	18 000 €
Comité des fêtes	mairie	19 000 €
Festival accordéon et divers Office Tourisme	mairie	40 000 €
Culture et Syndicat d’initiative	20 000 €	-
Autres associations	41 800 €	44 590 €

Il apparait clairement à la lecture de ce tableau qui ne fait que reprendre les chiffres des documents officiels que l’augmentation de 2 790 € de la part attribuée aux associations diverses ne couvre même pas l’inflation alors que leur nombre a augmenté.

Comment le maire en conclut-il une progression de 58%? Là encore mystère.

3 - « 5 Maisons de village achetées et réhabilitées ».

FAUX car en rélité les travaux n'ont même pas commencé

Chacun peut le constater en se rendant sur place.

Rappelons de quoi il s’agit :

Afin d’y réaliser des logements sociaux, la municipalité a décidé la réhabilitation de 5 maisons en partie inhabitées du village.(38 et 53 rue du Pontis, 23 rue du Clavas, 43 rue Saint Jean-Baptiste et 82 rue de La Lauve). Au total cela permettrait la création de 17 logements sociaux.

Pour ce faire, la commune doit se porter acquéreur des 5 maisons, qu'elle rétrocédera à un bailleur, Habitat 06, qui se chargera de réaliser les travaux, d’affecter et de gérer les appartements.

Pour ce que nous en savons, les actes d'acquisition ne sont pas tous signés et une des maisons est empêtrée dans un imbroglio successoral qui n’est toujours pas réglé.

En outre la convention avec Habitat 06 (votée par le conseil municipal en mars 2012) pour la réhabilitation de ces 5 maisons ne serait toujours pas signée et Habitat 06 vient seulement de lancer la consultation pour le choix des entreprises de travaux.

Ce qui fait que les marchés de travaux ne pourront pas être signés au mieux avant la fin de l’année.

Ce qui laisse prévoir un démarrage des travaux au mieux en janvier 2013 !

En conséquence, chacun reconnaîtra qu’il est osé d’inscrire ces réhabilitations dans un bilan 2011. Monsieur le Maire va, c’est le moins qu’on puisse dire, un peu vite en besogne.

Ce qui est incontestable en revanche c’est qu’aucune réhabilitation n’est démarrée à ce jour et qu’on attend toujours le premier coup de pioche. 

 4 -  « la mise en conformité des ralentisseurs »

LESQUELS ?

Cette affirmation, bien que plus anecdotique, n’en est pas moins contestable.

Ceux qui empruntent le chemin de la Billoire ou celui des Trigands peuvent témoigner qu’aucun ralentisseur n’y a fait l’objet d’un quelconque aménagement depuis le début de la mandature, à l’exception des deux du chemin de Provence et de celui devant l’école des prés.

Sur de nombreux autres sujets, le maire s'approprie une longue liste d’actions, dont la plupart ont en réalité été initiées et mises en place par son prédécesseur, Gérard Nirascou, qu’il n’a de cesse par ailleurs de vilipender.

Nous avons relevé en particulier :

 - Le repas des anciens : non seulement ce repas existait bien avant l’arrivée de Monsieur Sempéré, mais celui-ci l’a même supprimé les premières années de son mandat (nos ainés ont eu le droit tour à tour à un thé dansant, à un gouter, etc…). Devant le fiasco de ces tentatives, le maire est revenu à la tradition du repas en 2011.

 - la signature du contrat enfance jeunesse et partenariat financier avec la CAF : le système a été mis en place sous la précédente mandature. L’équipe actuelle n’a fait que le renouveler (puisque ces conventions sont renouvelables par période de 4 ans).

- Et on pourrait citer dans le même registre : la visite par les enfants de la maison de retraite (organisée jadis par les écoles), les campagnes de prévention routière, le plan d’aménagement de la ZAC Saint-Estève, les activités culturelles ouvertes à tous, l’informatisation de tous les services, la vice-présidence à la communauté Nice Côte d’Azur , la participation de Saint-Jeannet à la fête du moyen pays, les activités agricoles diversifiées, qui n’ont pas attendu l’arrivée de Monsieur Sempéré, etc…

Nous rappellerons également que le festival international de l’accordéon a été créé parGérard Nirascou en 2003,

Et qu’enfin, sous la mandature précédente, il n’était pas besoin d’attendre le 1^er samedi du mois pour rencontrer le maire à son bureau.

Ces mises au point faites, chacun est à même de juger en connaissance de caus de VRAI bilan à mi-mandat 2008-2011. Les mois qui viennet, en préparation de l'échéance électorale de 2014, nous fournirons l'occasion d'y revenir, au fil des évênements.

Mais sans attendre, il fallait que vérité soit dite. 

La vérité sur : Le distributeur de billets au village : l’Architecte des Bâtiments de France était contre.

Le distributeur promis depuis si longtemps est installé ; mais à quel coût et dans quelles conditions !  et, en particulier, ce que nous jugeons très grave, contre l’avis (très) défavorable de l’architecte des bâtiments de France.(voir l’avis ci-dessous).

La gestion de la création de cet ouvrage reflète à elle seule la façon dont sont conduites depuis près de 5 ans les affaires municipales : opacité, gaspillages, absence de concertation, atteintes au patrimoine, passages en force.

Jugez-en.

Le principe : Ce distributeur a coûté 51 000 euros T.T.C. dont 11 513 euros de subventions. Il reste près de 40 000 euros aux frais du contribuable Saint-Jeannois. Que l’argent public serve à financer l’enseigne d’une société privée, qui plus est fait des milliards de bénéfices chaque année a de quoi choquer. C’est une opération susceptible d’être remise en cause par la Cour Régionale des Comptes. Il pose aussi le problème d’occupation du domaine public pour des intérêts privés. Signalons enfin que l’occupation de la voie publique pour une activité privée aurait dû faire l’objet d’une délibération municipale, ce que le maire n’a pas cru bon de demander.

Mais ce n’est pas tout.

Le coût : Il est tout simplement exorbitant: 50 000 euros pour environ 5,4 m² (un coût au m² que même un hôtel de luxe n’atteint pas). Il semblerait que les entreprises qui ont construit ce local aient été imposées par la banque bénéficiaire, ce qui explique peut-être cela. Ce qui est certain c’est que, contrairement à la règle, l’attribution du marché s’est faite en toute opacité, sans la convocation préalable de la commission d’achat : une entorse de plus à la bonne utilisation de l’argent public.

L’atteinte au patrimoine et le choix du site :

Ayant un doute sur le fait que l’architecte des bâtiments de France, dont la consultation est obligatoire,  ait pu donner un avis favorable à une telle construction, l’opposition municipale, par courrier en date du 22 juin 2012,  a demandé au maire de bien vouloir lui faire parvenir l’avis de l’ABF. Il s’agit d’un document administratif que le maire ne peut refuser de fournir.

 Il aura fallu deux courriers, deux interventions de la sous-préfète, une lettre ouverte préalable au conseil municipal du 15 octobre 2012, la persévérance de l’opposition municipale et près de 4 mois, pour qu’enfin les documents demandés soient communiqués le 17 octobre 2012. A la lecture de ces documents on comprend mieux aujourd’hui pourquoi tant d’esquives de la part du maire et de son directeur général des services !

Car c’est en des mots très durs et rarement utilisés en de telles circonstances que l’Architecte des bâtiments de France justifie son avis défavorable : « de nature à porter atteinte à l’intérêt du village, à l’état des lieux et à leur aspect », « endroit tout à fait inapproprié », « élément parasite et dérangeant ».

La municipalité a décidé de construire cet édifice sans tenir aucun compte de cet avis, pas plus que la maire n’a jugé bon de demander l’avis des Saint-Jeannois. Et qui plus est en empiétant sur une voie publique déjà étroite qui devient de ce fait dangereuse, y compris pour les véhicules de secours.

Ceci nous parait d’autant plus critiquable que le maire n’a de cesse de mettre en avant l’avis de l’architecte des bâtiments pour justifier ses nombreux refus de permis de construire.

Si l’installation d’un distributeur de billets au village peut se justifier, les conditions dans lesquelles elle s’est déroulée sont inacceptables et reflètent les méthodes malheureusement utilisées par le maire, Jean-Michel Sempéré, et son équipe, pour gérer les affaires municipales.

 

 

La démocratie Saint-Jeannoise en souffrance

Vous trouverez ci-dessous dans son intégralité la lettre que l'opposition municipale a adressée à Monsieur le Maire, Jean-Michel Sempéré et son équipe, préalablement au conseil municipal du 15 octobre 2012, pour expliquer son absence, en signe de protestation, à ce conseil.

Ce sujet a été largement relaté dans le Nice-Matin du 17 octobre 2012.

VOEUX DE L'ASSOCIATION

L’ambiance était exceptionnellement studieuse lors de la traditionnelle présentation des vœux à ses sympathisants par l’association "Saint-Jeannet Demain"

Coïncidence du calendrier, cette cérémonie était l’occasion de présenter aux Saint-Jeannois, le PLU sous sa forme définitive.

Devant une salle comble et attentive, Frédérick Dey et Gérard Nirascou ont tour à tour déploré l’absence de prise en compte par le Commissaire enquêteur des quelques 500 remarques faites sur le registre de l’enquête publique, dénoncé les incohérences de ce PLU et l’autisme dont fait preuve la municipalité sur ce sujet.

Et de rappeler qu’à ce jour, les Saint-Jeannois ont les pires difficultés à prendre connaissance du document définitif, celui-ci n’étant toujours pas accessible sur le site de la mairie.

Le représentant du cabinet Boitel  a ensuite expliqué en détail le déroulement et les conséquences de la procédure de recours devant le Tribunal Administratif que l’association est décidée à engager dans l’intérêt général des Saint-Jeannois en vue d’annuler ce PLU, qui, rappelons le, a été voté à une très courte majorité par le Conseil Municipal.

Après une séance de questions très participative, chacun a pu poursuivre le débat autour du verre de l’amitié offert par l’association.

Pour aider l’association dans son action en faveur de Saint-Jeannet et de la mise en place d’un autre PLU, contacter : [email protected] ou 0493247782

http://www.saintjeannetdemain.fr

 

PLU: Appel aux soutiens en faveur du recours auprès du Tribunal administratif

 

Chers amis Saint-Jeannois

Comme il fallait s’y attendre, le PLU voté définitivement le 14 décembre 2011 en conseil municipal par 15 membres de la majorité, puis le 19 décembre 2011 par la Communauté Urbaine n’a pas tenu compte des si nombreuses remarques (plus de 500) faites par les Saint-Jeannois au cours de l’enquête publique du printemps 2011.

Nous rappelons que ce PLU va au-delà de ce que lui impose la loi SRU et le PLH en terme de construction de logements ce qui peut conduire à une explosion de la population sur Saint-Jeannet si rien n’est fait pour réviser en profondeur ce PLU.

La seule solution qu’il nous reste est d’attaquer le PLU au tribunal administratif en vue d’obtenir dans un premier temps son annulation, ce qui entraînera obligatoirement sa révision. Sans entrer dans les détails, nos arguments sont nombreux et nos chances de succès réelles d’autant que nous nous y sommes préparés depuis le début de la mise en place de ce PLU ; mais il faudra s’armer de patience et de persévérance.

Afin de disposer des fonds nécessaires à une action longue et efficace et d’y associer un maximum de Saint-Jeannois, en particulier tous ceux qui se sont déplacés pour l’enquête publique et qui sont offusqués par le peu de considération qui a été accordée à leurs remarques que ce soit par le commissaire enquêteur ou par les décideurs du projet (Nice Côte d’Azur et municipalité associés), l’association lance une souscription.

Cette souscription, dont le montant minimal de base est fixé à 20 euros par foyer, peut prendre la forme :

-    soit d’une adhésion à l’association pour l’année 2012,

-    soit, pour ceux qui ne souhaitent pas adhérer à l’association mais souhaitent soutenir son action en faveur d’une révision du PLU, d’une souscription, dont le montant de base est également de 20 euros. Dans ce cas, l’association s’engage à ce que les dons versés soient exclusivement réservés aux actions consacrées au PLU.

Les bulletins correspondants se trouvent en pièce jointe.

Plus vous répondrez nombreux, plus notre action pourra être efficace ; aussi n’hésitez pas à en parler autour de vous, l’avenir de Saint-Jeannet en dépend.

Bien entendu adhérents et donateurs seront régulièrement informés de l’avancement de nos actions.

Vous remerciant par avance, Saint-Jeannet compte sur vous.

Bien cordialement,

Frédérick Dey

Téléchargement Bulletin de souscription 

Le 14 Décembre 2011, une triste soirée pour la démocratie à Saint-Jeannet.

Après une annonce de changement de lieu en fin de matinée à l'initiative de la mairie, sans doute dans le but de perturber la mobilisation des Saint-Jeannois, la réunion du conseil municipal a été finalement maintenue dans la salle du four à pain, où le public a été limité à une quinzaine de personnes, dont, comme par hazard, une dizaine de soutiens au maire venus 3/4 d'heure avant la séance.

 

Comme si ce n'était pas suffisant, le maire a fait annoncer que c'était l'opposition municipale qui avait refusé la délocalisation du conseil à l'école des prés, ce qui est ABSOLUMENT FAUX, mais personne n'a été dupe car de moins en moins de Saint-jeannois se laissent bernés par les contre-vérités du maire.

Le maire a fait annoncer que c'est à la demande du préfet, pour des raisons de sécurité, que l'assistance à été limitée. Mais la mairie n'a pas à ce jour fourni de justificatif de cette éventuelle demande.

La foule nombreuse, plus de 100 personnes, venue pour assister au conseil a été contrainte de rester dehors, bloquée à l'entrée par les policiers municipaux sur la demande du maire. La foule est restée stoïque et les Saint-jeannois présents ont  bravé le froid pour attendre la sortie du maire et le conspuer comme il le méritait pour ce déni de démocratie.

Pour l'histoire, on retiendra que le  conseil a émis un avis favorable par 15 voix pour sur 27 votants. Les 5 élus de l'opposition mais également 7 élus de la majorité ont voté contre, ce qui montre que l'opposition n'est plus seule..

Si le résultat n'est pas une surprise, l'étroitesse de l'écart en est une, sans doute pas étrangère à la mobilisation des associations et des Saint-jeannois contre ce PLU.

Les 15 élus  qui ont choisi de donner un avis favorable à ce PLU ont pris la responsabilité d'ouvrir la voie à une urbanisation massive de Saint-Jeannet dans les années à venir: c'est leur choix, ils devront l'assumer.

 

L'étape suivante est l'adoption du PLU de Saint-Jeannet au Conseil Communautaire de Nice Côte d'Azur lundi 19 décembre à 9h30 au Parc Phoenix.

A partir de là, dès l'annonce légale de vote dans la presse officielle, le PLU entrera en vigueur.

Mais pour Saint-Jeannet Demain, la mobilisation des Saint-Jeannois et ces 7 voix de la majorité qui se sont opposés au PLU sont un encouragement de plus à continuer notre lutte pour la sauvegarde de Saint-Jeannet. Nous ne laissons pas tomber et, avec les Saint-Jeannois et fort de leur soutien, nous allons contester, puisque nous n'avons pas d'autre choix, ce Plan Local d'Urbanisme, avec l'espoir de pouvoir le modifier au final. et de bâtir un PLU enfin conforme à l'intérêt général des Saint-Jeannois.Cela prendra du temps, mais la raison finira bien par l'emporter: un autre PLU est possible.

 

Mais que ce fut une soirée bien triste pour la démocratie à Saint-Jeannet

PLU: LE VOTE DE NOS ELUS AU CONSEIL MUNICIPAL DU 14 DECEMBRE 2011

Voici le décomposition du vote des élus lors du conseil municipal du 14 décembre 2011, dont le compte rendu a été mis sur le site de la mairie le 16 décembre.

ont voté pour le PLU:

Jean-Michel SEMPERE, Maryse CORMIS, Fabien PANIER, Hélène MAILLEY-GAZAGNAIRE, Christian SEGURET, Marie-George MICHELI, Frédéric ALLARY, Pierre ARNAUDON, Jean-Claude PINTO, Marceline MICHON, Bruno SALMON, Rénata HARQUEVAUX, Marie-Pierre DEMESSINE, Muriel CHRISTOPHE et Marie-Rose ABATE, soit 15 voix.

ont voté contre:

Gérard NIRASCOU, Marie-Christiane DEY, Marc BEDINI, Françoise DELAVILLE, Pierre GAZAGNAIRE, Francis NIRASCOU, Danielle VOLPINI, Armand PICCHI, Claude FERRAND, Gérard VOISIN, Thierry BORGIA et Laurence BERNAT, soit 12 voix.

Nous ferons cependant remarquer que les 7 élus de la majorité qui ont voté contre le PLU avaient voté pour le PADD et le PLH à partir desquels a été construit le PLU, ce qui n'est pas du tout cohérent.

Les 15 élus  qui ont choisi de donner un avis favorable à ce PLU ont pris la responsabilité d'ouvrir la voie à une urbanisation massive de Saint-Jeannet dans les années à venir: c'est leur choix, ils devront l'assumer.

Pour l'histoire on retiendra que les 6 élus de la liste menée en 2008 par Christian MINGOT, et qui avait fusionné avec la liste de Jean-Michel SEMPERE, ont TOUS voté POUR.

Sur les 16 élus de la liste menée par Jean-MIchel SEMPERE, 7 ont voté CONTRE, 9 ont voté POUR.

Enfin les 5 élus de l'opposition municipale ont voté CONTRE.