Lors du conseil municipal du 15 avril 2015 la municipalité vient de décider d’augmenter les taxes d’habitation et du foncier bâti de 40% en moyenne.
En 2015 la part communale de la taxe d’habitation s’élèvera à 15,86% (au lieu de 11,43% en 2014, soit une augmentation de 38,75%), et la part communale de la taxe sur le foncier bâti passera à 15,88% (au lieu de 10,95% en 2014, soit une augmentation de 45%).
Pour quelle raison ? Pourquoi cette année ?
La raison officielle : « la nécessité d’assurer des marges financières pour la collectivité tout en tenant compte d’un contexte économique et social difficile ».
La vraie raison : attendre d’être réélu en 2014.
Notre analyse : Comme Saint-Jeannet Demain le dénonce depuis des années, la municipalité n’a eu de cesse d’augmenter ses charges de fonctionnement durant ces sept dernières années (+40% en 6 ans).
Depuis le transfert des compétences à la Métropole Nice Côte d’Azur en 2012 (urbanisme, entretien de la voirie), la commune de Saint-Jeannet, contrairement aux autres communes, n’a pas vu ses effectifs diminuer, mais augmenter ! La principale raison de l’augmentation des impôts se trouve là : les 40% de charge de fonctionnement.
La raison invoquée portant sur un service aux Saint-Jeannois de meilleure qualité est loin d’être partagée par l’ensemble des administrés. Le nombre ne garantit pas le résultat, si la gestion du personnel ne suit pas. Preuve : le nombre de courriers en attente de réponses, le manque d’entretien du village, le manque de proximité, la complexification des relations avec les associations, etc…
Les embauches et les dépenses le plus souvent clientélistes ont avant tout servi les ambitions électorales du maire et de son équipe pour 2014 au dépens de la santé financière de notre commune.
Résultat : un endettement ne permettant pas de dégager un autofinancement suffisant pour la réalisation de projets durables et pourtant si attendus (salles de réunions, de sports, de spectacles et parkings).
L’augmentation des impôts en 2015 ne servira qu’à combler le déficit accumulé depuis le début du premier mandat de Monsieur Sempéré en 2008 et ne sera malheureusement pas suffisante pour lancer les aménagements promis pendant sa campagne en 2014.
C’est le prix à payer par les Saint-Jeannois pour servir en premier lieu la trajectoire politique personnelle de Monsieur Sempéré.
Nous aurons l’occasion de revenir en détail sur ces sujets dans les semaines qui viennent.
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