En pleine création de la Communauté Urbaine dont dépendra dorénavant l'urbanisme, que diable la nouvelle municipalité avait-elle besoin de se lancer dans un PLU qui coûtera 40 000 euros aux finances publiques ?
L'équipe municipale répond que de toute façon cela ne coutera rien aux Saint-Jeannois, puisque cette dépense sera remboursée par la Communauté Urbaine. Encore faut-il être certain que ce remboursement ne se fera pas au détriment d'autre chose. En ces temps de disette, il y avait certainement mieux à faire.
D'autant que notre territoire communal, soumis à la loi montagne, et coincé entre les zones inondables, les zones à risques incendie et les zones à risques d'éboulement ne dispose que de zones constructibles limitées.
Le POS existant nous protégeait, et la charte signée par les maires dans le cadre de la création de la Communauté Urbaine, pour ceux qui y croient, s'engage à respecter les POS existants.
Mettre en place un PLU dans ce contexte, c'est ouvrir la boîte de Pandore et prendre le risque de subir une densification massive des zones constructibles.
Est-ce vraiment par là que passe l'avenir de Saint-Jeannet et de ses habitants ?
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