Il semble que l’entreprise n’intervienne pas ?
Saint-Jeannet Demain s’interroge.
Fissures inquiétantes, infiltrations importantes, fermeture pour danger grave imminent : le bâtiment de Point Info Tourisme situé sur le parking Veyssi a fermé ses portes pour faire place à un bungalow, tant qu’une solution ne sera pas trouvée pour effectuer les réparations et le rendre à nouveau apte à l’accueil du public et du personnel.
Cet évènement suscite cependant de nombreuses interrogations :
- Comment une construction aussi modeste peut-elle de nos jours, 11 mois seulement après son inauguration (les premières fissures datent de février 2014) connaître un tel sinistre ?
- Quel est le niveau de responsabilité de la commune dans cette affaire ?
- Les travaux ont-ils été suivis avec suffisamment de sérieux ?
- Pourquoi avoir fait le choix de réaliser le bâtiment dans le cadre du marché à bon de commande, intitulé « marché de travaux neufs et d’entretien sur le territoire communal » qui semble mieux adapté pour la réalisation de petits travaux de maçonnerie plutôt que la réalisation d’un équipement public, neuf, destiné à recevoir du personnel et du public?
- Pourquoi avoir fait appel à une entreprise niçoise alors que de nombreux maçons de qualité exercent sur notre commune ?
- Qui a réalisé les études ? Par qui ont-elles été vérifiées ? Un bureau de contrôle avait-il été désigné par la mairie comme cela est obligatoire pour toute exécution de bâtiment public ?
- Pourquoi le maire en est-t-il à « essayer de trouver » une solution à l’amiable ou à envisager une procédure judiciaire, alors que les premiers désordres sont apparus pendant l’année de parfait achèvement, période pendant laquelle le Maître d’Ouvrage (en l’occurrence la mairie) est en principe garanti au travers des assurances de l’entreprise contre les désordres qui peuvent se produire ?
- Et enfin, qui paiera ?
L’image de la politique de développement touristique de Saint-Jeannet, censée être représentée par le bâtiment rénové et agrandi, inauguré en grandes pompes le 6 avril 2013, se réduira-t-il, pendant de longs mois, au préfabriqué provisoire installé à ses cotés ?